La petite histoire de Kalï Levassor, créatrice de Weekend Warrior Apparel
7 juin 2022
Jeune entrepreneure aux valeurs bien ancrées et à l’âme fonceuse, Kalï Levassor a travaillé dans la coiffure événementielle à Montréal avant de se lancer en affaires, à l’aube de ses 35 ans. Alors qu’elle lançait LeSalon de coiffure éco responsable en Mauricie il y a trois ans, elle a eu envie de repousser les limites un peu plus loin, en sortant des sentiers battus…
Le déclic – « J’avais l’intention de partir une ligne de vêtements – ça faisait longtemps que j’y pensais – mais je n’étais pas game! Quand la COVID est arrivée, je me suis dit : Je ne travaille pas, pas de salon, c’est le moment! » Fidèle à sa mentalité écoresponsable et locale, la jeune avant-gardiste s’est inspirée de sa passion pour le vélo de montagne pour idéaliser – à elle seule – une ligne de vêtements qui réunirait toutes ses passions et valeurs en une instance unique : Weekend Warrior Apparel.
La weekend warrior des temps modernes – « Je suis allée faire du vélo à Burke aux États-Unis et j’ai vu deux monsieurs – vraiment oldschool – avec leurs vélos oldschool, leurs vieilles suspensions en-avant, leurs casques… Ils étaient vraiment dedans! C’est là que j’ai entendu le terme weekend warrior pour la première fois. Eux, ils sont comptables la semaine. La fin de semaine, ils se défoncent sur les pistes! ». Deux mots ont suffis à inspirer ce qui allait devenir un véritable mantra, un lifestyle: « Ça avait vraiment une signification dans le monde du vélo. Ça représente comment on se tue au travail la semaine et que le weekend, on est une toute autre personne! » Au travail dans le jour, à vélo dans la bouette le reste du temps, la weekend warrior s’est laissée guider par sa nature indépendante et son envie de se lever tous les jours, pour elle-même, passionnée.
Crédit photos: AGENCE KODA / Francis Petitclerc
Une vision écoresponsable – « J’ai un peu des parents hippies! J’ai été élevée à la campagne et cette optique de faire attention à notre planète – notre terrain de jeu, comme je l’appelle – a toujours fait parti de ma vie ».
Une marque mixte – « Dans le monde du vélo, je m’habille plutôt du côté des gars. Ça me ressemble plus. Aussi, je ne connais aucune fille qui ne porte pas les t-shirts de son chum. Pour moi, c’était important aussi de ne pas discriminer les genres: tu prends ta grandeur et tu portes ce que tu as envie de porter! »
Pourquoi Trois-Rivières? – « On a été élevé à Montréal et au Centre-du-Québec – un mini village de 250 habitants qui s’appelle Saint-Fortunat. On a fait la grande ville et la campagne. Je pense que mes parents avaient envie d’avoir un entre-temps. En Mauricie, tu as la campagne, la nature et les cours d’eau à proximité. Après avoir vécu au Nouveau-Brunswick, à Québec, je me suis dit que j’allais me rapprocher de ma famille avec mon garçon. J’ai toujours aimé la Mauricie. J’avais déjà habité ici une dizaine d’années avant donc j’avais un bon entourage déjà! »
La « bête » en vous – Vanlife, vintage et vélo de montagne, la marque est en quelques sortes le reflet de sa créatrice. Au-delà d’une ligne de vêtement, WWA est une communauté qui défie la banalité du quotidien, encourageant par le fait même l’écoresponsabilité, l’achat local et la liberté d’expression.
Et vous, qui êtes-vous la fin de semaine?
Projets à venir :
Se bâtir une équipe qui partage les mêmes valeurs pour se développer davantage dans l’Ouest Canadien et descendre les montagnes de l’Europe en vélo.
Points de repères en Mauricie :
– CMB
– Récréo parc
– Parc National de la Mauricie
– Lac St-Pierre