Le design thinking, la meilleure méthode pour innover?
25 octobre 2021
La meilleure méthode pour innover?
Le design thinking est une méthodologie utilisée à l’origine par les designers, comme on peut le deviner par son nom. Elle a été développée dans les années 80 par Rolf Faste mais n’a pas été populaire avant les années 2000, grâce à l’agence de design IDEO et Tim Brown, designer. L’agence l’a présenté comme un processus “officiel” d’innovation avec des étapes et des outils spécifiques.
Aujourd’hui, le design thinking est utilisé dans une grande majorité d’entreprises qui souhaitent innover et développer leurs services ou produits en se recentrant sur les besoins de l’utilisateur, le client, le consommateur, etc.
C’est l’un des principaux moyens d’innover, et quand on s’y penche vraiment… c’est tellement simple! Il permet d’innover mais aussi de trouver des solutions à des problèmes complexes, en les approchant sous un angle utilisateur.
La CLÉ du design thinking, c’est de recevoir les commentaires des utilisateurs presque instantanément tout au long du processus pour pouvoir créer, penser et ajuster rapidement selon les besoins. Qu’est-ce qu’on évite avec ça? Que le client achète un produit ou un service final et se retrouve avec quelque chose qui n’est pas adapté et qui ne répond pas à ses besoins… Un peu dommage de commercialiser quelque chose qui n’est pas utile, non?
Les 3 piliers du design thinking :
1 – L’humain
2 – L’expérimentation
3 – La méthodologie
Mais en premier, et toujours le plus important… l’humain.
Il y a 5 phases cruciales mais simples :
1 – L’empathie pour l’utilisateur
Quel est le problème que l’on tente de régler? Il faut le comprendre! C’est l’étape la plus cruciale. Il faut faire preuve d’empathie pour comprendre son utilisateur et lui trouver des solutions. Pour bien comprendre le besoin d’un projet, il faut mettre le doigt sur le cœur de la problématique à résoudre.
Le travail en collaboration étroite avec l’utilisateur est important pour bien cerner l’expérience qu’il vit et comprendre ses problèmes, ses frustrations.
C’est une phase d’écoute, de questions et d’observation qui convergera vers une phase de résolution de problèmes.
2 – La problématique
Maintenant que l’information a été recueillie et synthétisée, il faut définir quel est le réel problème auquel on s’attaque avec notre produit, interface, plateforme, service, etc.
Avec les résultats des données quantitatives et qualitatives de la première phase, le problème peut être clairement identifié, et donc les hypothèses pour le régler viendront plus facilement ensuite.
3 – L’idéation
Il est temps de se lancer dans l’étape d’idéation! Il ne suffira probablement pas que d’une hypothèse pour trouver la bonne idée ou solution. L’objectif est de créer et imaginer des solutions par rapport aux problèmes définis uniquement. Se baser sur les résultats obtenus lors de la première phase est essentiel, il ne faut pas supposer des choses ou se baser sur notre intuition.
Dans cette étape, le brainstorm en équipe devient très intéressant. Autour de la problématique, vous devez vous positionner avec des idées innovantes. IMPORTANT : Plus la problématique sera précise et bien définie, plus les idées de solutions viendront facilement.
4 – Le prototype
Il faut maintenant rendre réelles les hypothèses de solutions qui ont été proposées. La phase de prototypage est très utile également pour pouvoir tester un produit sans l’avoir complètement terminéé
Que ce soit une maquette web, une offre de services avec un client-test, un MVP de produit, etc. Toute forme de prototype aide à avancer dans le processus pour tester rapidement la solution qui vous semble la meilleure pour solutionner la problématique.
5 – Le test
Vous êtes prêts à tester! C’est le point crucial pour savoir si votre hypothèse est bonne. S’arrêter au prototype en étant certain que tout fonctionne serait une erreur.
Rapidement, vous le pourrez avec un retour sur l’utilisation de votre prototype. Votre utilisateur sait exactement ce dont il a besoin et vous sera très utile pour bonifier, modifier et/ou pivoter votre solution. La règle d’or : Se fier à vos retours d’utilisateurs. Jamais à votre intuition.
Plus vite les retours négatifs apparaissent et plus vite il est possible d’éliminer les idées et les hypothèses qui ne fonctionnent pas. De plus, les retours des utilisateurs permettent également d’obtenir de nouvelles idées et donc d’obtenir de nouvelles solutions auxquelles vous n’auriez pas pensé. L’erreur est une bonne chose en design thinking. Quand on fait une erreur, on avance dans l’innovation du produit.
Finalement, le design thinking est une méthode parmi bien d’autres pour l’innovation en entreprise. Faites le test! Il s’applique à toute sorte de problématiques, tant que vous décidez de la solutionner en mettant l’utilisateur au centre.
Évidemment, une ouverture d’esprit de l’équipe est nécessaire avant tout pour arriver à de bons résultats… Mais c’est une bonne façon de commencer à inculquer cette culture d’innovation, non?